A une heure d’Osaka en Shinkansen, Okayama est une ville célèbre pour le Koraku-en, considéré comme l’un des trois plus beaux jardins japonais, et son château noir.


La ville est également célèbre au Japon pour son arboriculture, principalement de la pêche, momo 桃 en japonais, fruit par ailleurs devenu l’emblême de la ville.

Après une quinzaine de minutes de marche depuis la gare, on accède au pont qui traverse la rivière Asashi nous permet d’accéder à l’île sur laquelle se trouve le Koraku-en.

Koraku-en
Créé en 1700 par de seigneur féodal (daimyo – 大名) d’Okayama, il passa quatorze ans à en parfaire la beauté afin de disposer près de son château d’un lieu d’agrément.

Aujourd’hui, le jardin est considéré comme l’un des trois plus remarquable du Japon. S’étendant sur 13ha, il est extrêmement varié et fleuri toute l’année, changeant de couleur avec les saisons. Comme tout les jardin du Japon, il est particulièrement éclatant en automne avec les momiji et au printemps avec les sakura.


Il appartient au jardins de style kaiku, c’est-à-dire les jardins de promenade. En arpentant le jardin, on découvre toujours une perspective inattendue au détour des sentiers et le long du ruisseau qui le traverse. Le jardin comporte aussi une plantation de thé ainsi qu’un élevage de grues japonaises.






Okayama-jo
Construit en 1597 et surnommé Ujo, le corbeau noir, il s’oppose aux châteaux blancs que l’on trouve plus souvent au Japon, comme celui très célèbre Himeji. Il est le seul château avec celui de Matsumoto à arborer cette couleur. Jadis, le blanc était symbole de richesse et d’éclat et le noir de force et discrétion.


Le château n’a malheureusement pas résisté aux bombardements de la Seconde guerre Mondiale et comme beaucoup, il a été reconstruit en béton armé en 1966. L’intérieur abrite aujourd’hui des objets ayant appartenus aux clans locaux.


Kurashiki
A 15min en train depuis Okayama se trouve Kurashiki. Cette ancienne ville de marchands prospéra sous l’air Edo grâce au commerce du riz et du textile, devenant une des plus riche du territoire. A présent, elle reste le plus grand centre de production de jeans du Japon.


Si la majeur partie de la ville ressemble à une ville japonaise classique, son centre historique, le quartier de Bikan, est très touristique. Les canaux bordés de saules pleureurs et de maisons traditionnelles en font un endroit unique.


On y trouve plusieurs musées, des restaurants, des ryokans et des boutiques vendant tout et n’importe quoi, comme souvent au Japon.


Il est possible de faire des promenades en barque sur les canaux. Je ne sais pas si c’est pour donner un côté pittoresque à la promenade ou pour se protéger de la pluie mais tous les touristes avaient des chapeaux identiques.

De notre côté, on a préféré visiter le musée du jouet, un endroit un peu caché et totalement insolite. Avec près de 5000 jouets exposés donc certains aujourd’hui introuvables datant de l’ère Edo, le petit musée rassemble une collection hétéroclite et orginale.



Nous ne sommes pas restées très longtemps sur place alors que la nuit commençait à tomber, nous avions de la route (enfin, du train) pour retourner à Osaka, mais Kurashiki fût une découverte très agréable.



Le jardin est vraiment impression ! Je m’imagine déjà y faire mon footing du dimanche ^^ Merci pour cette belle découverte 🙂
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