Voici une petite liste de ce qui nous a surpris au Québec durant notre séjour. Elle n’est bien entendu pas exhaustive et ne se base que sur notre expérience. Il est toujours intéressant de noter les différences qui peuvent exister entre notre quotidien qui nous paraît évident et celui des autres.

Bienvenue ! laisser la porte ouverte : par deux fois nos hôtes nous ont laissé les portes ouverte avec les clefs à l’intérieur. Nous étions très surpris.

« C’est le printemps ! » c’est le discours que nous avons le plus entendu durant notre séjour. Avec les températures négative et les mètres de neige, pour nous c’était plutôt le coeur de l’hiver. Mais cela nous a beaucoup amusé. D’ailleurs à Gaspé nous avons cherché à nous procurer des raquettes pour nous promener dans le parc du Forillon et le vendeur nous a demandé si l’on ne cherchait des raquettes de tennis ! Ils avaient leur collection d’éte et nous n’en avons pas trouvé.

T’inquiète, ça passe ! Comme aux USA, les standards de route et de voitures sont beaucoup plus large que chez nous. On ne s’est jamais senti à l’étroit sur les routes québécoise mais vu les monstres qu’ils conduisent, ce n’est pas surprenant.

Gare au Caribou ! On trouve partout des panneaux qui nous indiquent le danger potentiel que représentent les caribous. On aurait bien aimé en apercevoir de loin mais ce ne fût pas le cas.

N’oubliez pas les taxes ! Tous les prix sont indiqués hors taxe, ce qui est assez perturbant pour un français. Il faut ajouter 15% à tout ce que l’on achète et compter 15% supplémentaire pour le pourboire dans un restaurant. Les prix peuvent monter assez vite.

Le québécois, pas bien de chez nous. Finalement l’accent québécois nous a assez peu dérangé pour comprendre les locaux. Nous l’apprécions même beaucoup ! Les conversations paraissent bien plus enjouées. En revanche, les phrases en français avec une syntaxe anglaise nous on plus perturbées, surtout sur les panneaux.

Paye ta congère ! Les congères géantes au bord des route nous on vraiment impressionnées, pouvant parfois atteindre plusieurs mètres, on les trouve partout à cette saison, même devant les maisons.

Jingle Bell … Apparemment noël est une institution, et nous avons vu plusieurs maisons qui avaient encore des décorations, en avril. Avec la neige, nous étions dans l’ambiance mais ce n’était tout de même plus la saison ! Mention spécial pour le magasin de décoration de noël de Québec, une boutique improbable.
« Alors, qu’est-ce que je te sers ? » Le tutoiement est courant au Québec, même dans les restaurant ou dans les magasins. Cela ne nous a pas dérangé, après tout on s’adapte mais nous nous sommes rendu compte qu’il nous était presque impossible de le rendre, tellement nous étions conditionné par le vouvoiement. Une frustration de se sentir ancré dans ses habitudes.
Rouge, vert, jaune, rose … Beaucoup maisons québécoises sont recouvertes de bois colorés. Et les couleurs peuvent être assez criardes ! En résulte des villages assez bigarrés et très jolis. En revanche, ce n’est pas le cas de Montréal et Québec où les construction sont en pierre.
On serait pas déjà passé par là ? Les villes portent parfois à confusion pour des français. On retrouve souvent le nom de Saints ou la mention d’une rivière et on s’y perd ! On retiendra notre confusion entre Trois-Rivière, Trois-Pistoles et Rivière-du-loup. On trouve aussi des références aux natifs américains, comme Rimouski ou Témiscouata. Notre palme est tout de même décernée à Sainte-Madeleine-de-la-rivière-Madeleine. Combo !
C’est sucré, non ? Le sirop d’érable est très présent au Québec et nous étions en plein dans la période, il y en avait vraiment partout !

Vous pouvez répéter ? Il existe une foule d’expression ou de mots québécois inutilisés en France mais nous avons été confronté à deux d’entre eux qui ont donné des anecdotes assez rigolotes que je vais me faire un plaisir de raconter.
Anecdote 1 : Une de mes amie n’avait pas de bonnet (mais quelle idée !) et bien évidemment il a fallu lui en trouver un d’urgence le premier jour sous peine de voir ses oreilles tomber. Premier centre commercial, nous demandons de l’aide au centre d’information, s’ensuit un dialogue assez cocasse qui donnait à peu près ceci :
– Bonjour, je cherche un bonnet, vous savez où je pourrais en trouver ? – Un bonnet de bain ? – Euh non, un bonnet pour quand il fait froid – Ah, une tuck ! – Peut-être … ?
Nous n’avions jamais entendu ce terme et malheureusement pas de tuck en vue mais beaucoup de bob et de casquettes pour les collections d’été. Nous avons fini par atterir dans un magasin pour touristes où mon amie a trouvé le magnifique bonnet ci-dessous.

Anecdote 2 : Lorsque nous cherchions des raquettes, nous étions en quête d’un magasin de sport et une vendeuse nous a gentiment renseigné sur l’endroit où nous pourrions en trouver. Il nous fallait passer un pont et « tourner à gauche après la loupiote ». Nous n’avons pas osé demander ce qu’était précisément la loupiote, nous avons donc cherché une grosse lampe, une lanterne ou quelque chose de ce genre avant de nous rendre compte qu’elle parlait du feu tricolore. On n’aurait pas deviné !
Voilà, j’espère que ce petit article vous a plu, n’hésitez pas à ajouter vos propres détails atypiques sur le Québec si vous en avez d’autres, je me doute que les expériences doivent être très différentes.
Ça me fait toujours sourire ces anecdotes sur les expressions québécoises. 😊
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